Yo !


"On ne s'entraîne pas pour Paris Brest Paris, on s'y prépare..." Zapilon : un vétéran de PBP (6 participations)


Préparer Paris Brest Paris, c'est, pour moi, préserver au maximum mon état de fraîcheur physique et psychologique tout en conditionnant mon corps à affronter 4 jours d'efforts sur 1250 kms. C'est donc réserver, pour la plus grande partie, mes sorties de vélo de route à l'essentiel : les longues distances et l'aventure. Et traiter l'ordinaire de la préparation physique par des activités que l'on a souvent qualifiées, dans la chapelle cycliste, de "non-compatible"... Bref, vous aurez compris, que fidèle à moi-même, "je cultive ma différence"...


Retrouvez moi sur mon profil Facebook dédié à cette aventure à l'adresse suivante : NericDeric Parisbrestparis

Bilans Mensuels 2010

JANVIER 2010

1ère chose, je n'avais pas extrapolé le planning de janvier, la prévision qui est postée est en fait un bilan à utiliser pour 2011. Donc à retenir, imaginer avant et non pendant... Le fait marquant est bien sûr ma grosse boite sur du verglas en XC rando sur un virage à droite. Complétement surpris, j'ai tapé très fort sur le côté gauche, mes lunettes ont sauté sous la violence du choc. J'ai chopé une belle pizza (voir ci-contre) sur le côté de la fesse gauche et flingué mon cuissard. Depuis, j'ai chopé la trouille et je ne suis pas très à l'aise et plutôt tendu sur mon vélo. La roue avant se dérobe souvent et je suis retombé lors de la dernière séance, me tordant mon poignet gauche déjà flingué par la chute. Au moment de ce bilan, il me reste encore quelques croûtes et j'ai mal à la main gauche. De ce mois, j'ai inventé les séances cardio Run et XC et les randos Run et XC en m'apercevant que je pouvais contrôler mes pulsations sur ces deux activités. Psychiquement, j'ai du mal à me faire violence alors je me sers des aspérités du terrain pour faire monter mon coeur. Souvent, je pense aux séances d'entrainement de Mehdi Baala qui tombe ou vomit à l'issue. Je n'arriverais jamais à ça, il y a quelque chose qui me retient. C'est une qualité d'aller au fond de ses tripes, moi ce n'est pas possible ! Donc je fais du malgré moi et ce n'est pas trop mal, au-dessus de 140 puls en XC et plus de 150 en Run. je suis content d'avoir trouver deux rythmes différents dans ces deux activités, cela permet de différencier et cela soulage la tête : je finirai par les détester si elles se confondaient avec l'expression "être à fond". J'ai besoin de sensation de facilité, de légèreté...
La neige m'a un peu emmerdé, il ya deux kilomètres à faire en bagnole pour aller au départ de mes circuits et c'était bien merdique. Il faudra penser à inventer des circuits routiers qui partent directement de la maison et utiliser le Home Trainer comme je l'ai fait une fois. Même sur celui-ci je suis capable de rendre deux catégories de séance au niveau pulsations donc YES !
Je finis le mois à 69,8 kg de moyenne, ce n'est pas mal, un ruffier à 2,5 et un indice de gras à 22,28. Ces deux derniers indices sont nouveaux pour moi, ils vont me servir à étalonner ma saison. J'ai parcouru 130 kms en 10 sorties qui représentent 12h39mn d'activités, 3370 m de dénivelée et 7562 calories calcinées...
Je suis content du Nordic Walking, même si je ne l'ai pas assez utilisé. Je suis fier de mes sorties de 1h40 même si celle sur la route par -5° fut un calvaire. A retenir aussi, en NW, le froid agit comme en vélo donc même système de couches de vêtement et s'abstenir de sortir en dessous de 0 degré.

La forêt est en eau, les chemins détrempés, janvier est un mois d'humidité, de sentes spongieuses, de cloaques, de lumière sombre...






FEVRIER 2010 :

Février me donne, déjà, des premiers signes de saturation. Pendant la troisième semaine, mon esprit renacle à l'idée de sortir pour pratiquer une activité, je n'ai pas très envie. J'ai, illico, chopé un coup de flippe à l'évocation de cette année entière à venir, bien que je connaisse ce travers par coeur. J'ai donc cherché ce qui pouvait clocher, ce qui m'enlève le plaisir... Au bout du compte, je me suis aperçu que c'était une conjonction de faits, deux notamment : le froid qui perdure et les vacances scolaires qui intensifient mon temps de travail. Peler ainsi ne donne pas la banane, j'ai effectué une sortie Route par -3° qui s'est conclue par une onglée carabinée et des sensations de merde. Ce type de truc est vraiment à bannir, c'est usant psychologiquement.A cause mon boulot, je n'ai que le matin de libre pendant les vacances, c'était nul, ça caillait, toujours sous le zéro. C'est stressant d'observer la météo, jongler avec les fenêtres de temps plus clément, changer les jours... J'ai l'impression que ma pauvre tête dispose d'un réservoir de disponibilité peu important, qui se vide très vite par temps froid. Conjuguer avec le fait de devoir me presser à cause du boulot, j'en ai eu ras le bol, réservoir vide...
Aussitôt rempli par le voyage aux Etats-Unis offert par mon Lilou d'amour, amazing trip mais c'est une autre histoire. A retenir pour cette période : laisser filer la seconde semaine de vacances pour recharger les batteries (Y songer aussi lorsqu'un mois à 5 semaines (si, si ça existe !) se profile et utiliser ce temps en sus (le prochain c'est juin) : là je finis février pendant la 1ère semaine de mars !!!). Je pense que c'est la bonne solution, même si cela perturbe le mois suivant. En allant plus loin, cela rompt avec un ton monocorde synonyme d'ennui... je suis demandeur de nouveauté !
Celle de ce mois était la reprise de la route, après 3 mois et demi d'interruption. J'étais impatient de tester mon pédalier "Compact" que je venais d'installer. Après quelques 10 ans de triple plateau, je reviens donc au double mais un double un peu spécial puisqu'il est constitué d'un très petit plateau (36 et pour la montagne 34 dents) et d'une plaque normale (pour moi, 50 dents). Le test s'avère illico concluant, le compact permet l'économie qui sied à PBP si l'on veut bien se discipliner et pédaler la plupart du temps en 36x17, développement réduit qui au-delà de 25 km/h nécessite une roue-libre : euréka, voilà qui correspond aux moyennes cyclotouristes vitales de ce grand raid qu'est le Paris Brest. Sinon, la reprise s'est faite sans heurt mis à part ce froid de canard qui m'a forcé à réduire et à annuler ! A noter, un nouvel exercice trouvé par hasard que j'appelle "sortie force", effectué sur des parcours de 50 kms dans la partie vent de dos où je reste sur la plaque, même dans les bosses avec un minimum de 50x21, l'objectif étant un renforcement musculaire. Exercice proscrit sur toutes les distances supérieures...
Les séances de course à pied (Run) se sont bien passées, j'améliore à chaque fois mes temps et le Nordic Walking continue de me séduire. J'ai bien amélioré ma technique, ce qui élève mes moyennes : désormais, je suis proche de la frontière des 7 km/h (j'en vois toujours qui rigolent...). A signaler un épisode sans surprise avec des chasseurs, qui sous couvert de prudence, m'ont allègrement traité d'irresponsable d'être ainsi présent sur leur chasse. Bon, je me suis concocté des variantes de circuit qui me servent lorsque j'aperçois leurs panneaux mais je n'apprécie pas tellement ce genre de personnages en 4x4, avec des chapeaux à plume, qui décident pour moi, de limiter ma liberté de circulation. Donc merde !
En février, j'ai collectionné 11 jours d'activités ce qui représente 265 kms effectués en 18 heures. Plus de 15 700 calories ont été bouffées en plus de 4 500 m de dénivelée. Ce qui donne une moyenne de 69,1 kg, un indice graisseux à 22,05 % et un ruffier à 2,2. Tout progresse, it's great !!!
Depuis janvier, j'ai accumulé 21 jours de pratique, parcouru 395 kms en 30h50mn avec 7 900m de dénivelée et 23 300 calories envolées.

Des flaques durcies qui se brisent, des feuilles qui crissent, enveloppées de givres, février est un mois de fer...


MARS 2010 :

Mars, mois écorné, moins dense, ce qui était finalement une bonne chose après mon pétage de plomb de Février. Je n'ai ressenti aucune sensation de saturation au cours de ce mois, bien au contraire puisque j'ai enchaîné toutes mes sorties (10 au total soit une tous les 3 jours, eh oui quand même...) avec le sourire aux lèvres, content de la variété du programme (5 activités différentes...).
J'avais prévu un p'tit coup d'home trainer un mercredi soir, histoire d'avoir 3 journées successives de sport et d'observer comment mon corps et mon esprit encaisse ce genre de chose. pas de souci majeur, excepté un premier jour tronqué par le bris de ma vis de tige de selle du décath', une nouvelle fois. Les tests de forme étaient justes moyens, signe d'une récupération moyenne. Mais c'est une première, tout ça va s'améliorer au cours du temps. Pour ce qui concerne mon alimentation du soir, j'ai testé des produits spécifiques de récup' mais bon, beurk...dégueu. Je m'oriente plutôt vers des salades de riz accompagnées d'une compote de pomme. A voir les mois prochains.
Mes sorties route se sont bien passées, quoique rendues difficiles par des dénivelées très conséquentes pour leur kilométrage. J'ai bien acquis ce que j'appelle le rythme de Paris Brest Paris (PBP's rythm) à savoir tenir une moyenne entre 22 et 23 km/h. Pour moi, sans être arrogant, il faut surveiller à ce qu'elle ne dépasse pas ce créneau. Durer, faut durer...
Pendant ce mois, j'ai découvert que je pouvais effectuer une gestion de mon rythme cardiaque entre 140 et 150 puls au cours de mes sorties XC et Run, ce qui leur donne un attrait supplémentaire et qui leur confère une qualité de travail indéniable. Je les ai appelé "Puls". j'ai donc désormais dans ma besace trois types d'effort : les "cardio" (au-dessus de 155), les "puls" (145-155) et les "smooth" (en dessous de 140), ces derniers étant ma respiration et libres de toute surveillance de mon Polar et bien nécessaires pour ne pas jeter l'activité aux orties car chez moi, trop d'effort coupe l'effort, j'ai besoin de pratiquer sans trop solliciter ma pompe cardiaque pour que ma tête supporte. J'ai tout de suite penser à réinvestir cette découverte dans mes prochaines sorties sur mon Zesty.
Toutes mes performances sont en hausse, dans toutes les activités avec des écarts de temps parfois sidérants (-10 mn en PulsXC) et j'approche de plus en plus des frontières des 10 km/h en Pulsrun et des 7 km/h en PulsNW (ça marche aussi dans cette catégorie grâce à l'amélioration de ma technique).

En mars, j'ai parcouru 483 kms (886 kms depuis janvier) en 25h30mn (57h) avec 6634 m de dénivelée (14533 m) soit 29 245 calories grillées (53 100 cal). Mon poids baisse à peine à 69 kg de moyenne (j'ai un objectif à 66 kg en août...), l'indice graisseux suit la même courbe forcément (22,03%). Quant à l'indice de Ruffier, il est en baisse spectaculaire puisqu'il passe de 2,2 en février à 1,4 en mars ce qui indique un bon travail et une bonne récupération...

Mars est le mois de la renaissance et de la nouveauté cycliques. Attendues...


AVRIL 2010 :

Ca y est, c'est le printemps et on a beau dire, je ne sais pas où on va mais c'est avec le sourire qu'on s'y dirige... J'ai retrouvé mon Zesty avec bonheur et ça file dru sur les chemins bien secs. Là où je passais piètrement avec mon Décath', pas de souci pour le Lapierre qui se goinfre à grandes poignées ! Seul hic, de nouvelles pédales avec la droite qui doit avoir un pet car mon genou droit se plaint, craque... Du coup, à la suite de la 1ère sortie, un enchainement Run/NW va se traduire par des douleurs importantes dans cette jambe droite, qui vont devenir chroniques pendant deux semaines. Tout ça m'a un peu inquiété mais le BRM de 300 bornes a tout remis d'aplomb (sic), va comprendre Charles... Je pense que ma vieille tête a du encore faire des siennes et que j'ai légèrement somatisé ...
Le Décath' n'est sorti qu'à une seule reprise, lors d'une séance cardio (sur ce type d'exercice, il déchire : 18 kms à fond de cale !). Il rentre en sommeil relatif au vu de sa comparaison avec le Zesty, ce n'est plus possible de l'enfourcher pour randonner car c'est comme si je passais d'une Clio à une Porsche. Il reprendra ses droits en novembre prochain.
J'ai effectué une séance coupée en deux (2x40 kms) avec mon vélo de route avec départ tôt le matin, la journée de boulot et retour tard le soir dans le but de me refamiliariser avec la pratique de nuit et de tester mon éclairage (idem pour une tite promenade avec mes bâtons, avec la frontale et les cris bizarres des animaux dans les bois). RAS, ce n'est pas l'extase mais cela reste largement digeste le noctambulisme avec ses sensations ouatées. Une sortie de 50 bornes dans les bosses des Alpes Mancelles m'a donné l'occasion de m'assurer qu'elle correspondait bien à la catégorie "Puls". C'est bien le cas ! Le reste de ce mois "route" s'est résumé au BRM de 300 bornes (zic!) (voir par ailleurs).
Le Run continue de me plaire, absolument. Il continue de faire partie intégrante de ma prépa grâce à ses trois stades, "Cardio, Puls & Smooth". J'ai encore amélioré mes perfs et pété la frontière des 11 km/h. Tout comme celle des 7 km/h en marche nordique, pratique qui me permet d'agir sur les vecteurs de la diversification, mon cheval de bataille.

Lors de ce mois, j'ai effectué 14 sorties (soit un jour sur deux de moyenne, eh oui les gars, je ne chôme pas !) qui représentent un total de 37h et 650 kilomètres (1537 depuis janvier). Le plus saisissant reste la baisse de 50% de l'indice de Ruffier qui passe de 1,4 à 0,7, signe que mon organisme assimile bien ma prépa et que mieux, il en tire largement profit. Cela fait très très longtemps que je n'ai pas été en aussi bonne forme physique...

Avril, sous son soleil à la petite chaleur, a su remettre du baume à nos coeurs. Haut les..




MAI 2010 :



Mai devait être un mois terrible, il le fût... Pas moins de 19 jours d'activités, j'ai bien morflé plus d'un jour sur deux avec notamment un enchaînement de quatre jours que j'ai répété doublement afin de me préparer pour une certaine échéance... A la fin de la seconde semaine, mon organisme a commencé à renacler avec la venue d'un gros rhume, qui m'a poussé à réduire l'intensité de mes exercices prévus. J'ai trouvé cela très enthousiasmant et très positif de m'apercevoir de la faiblesse soudaine de mon organisme car un de mes gros problèmes quand j'étais compétiteur était de ne jamais savoir quand lever le pied, les indices de déclin n'étant pas assez flagrants. Là, avec mon système de pulsation à trois niveaux, j'ai vite senti que j'avais du mal à soutenir le rythme du second niveau lors d'une sortie Pulsrun (rythme cardiaque entre 145 et 155) et je suis revenu au premier niveau (smooth : 135-145) pour finir ma séance. Et ça c'est génial... En 3 jours, j'avais récupéré et j'ai pu effectué mon BRM avec l'ensemble de mes facultés. J'étais conscient que j'avais accumulé de la fatigue et que j'allais manquer d'énergie mais que c'était un investissement pour l'avenir.
J'ai repris avec plaisir mon Pasta power que j'utilise dans un chemin descendant près de chez moi, 515 m dévalés en une minute environ, quelques virages en appui, des petits sauts en guise d'activité DH. Pour celle qualifiée de FR, j'ai remis les pieds sur mes spots de Sillé et St Léo où je travaille la maniabilité.
Mai est un mois où j'utilise l'ensemble du panel d'activités que j'ai en magasin, la diversification en diable. J'en éprouve beaucoup de plaisir mais aussi pas mal de fierté : pas de casse physique et un état psychologique des plus sains malgré les quelques 49 heures passées en plein air qui représentent 845 kms (2383 kms depuis janvier). Quant à mes tests de forme, ils restent stables par rapport à Avril, signe que j'ai bien encaissé la charge de travail...
Mai, mon mois, le joli...





JUIN 2010 :

Avec 4 jours de moins, Juin fut, dans les chiffres, à peine moins dur que Mai, d'autant plus que 1035 kms furent parcourus en plus de 51 heures. Sauf que c'était un de ces "months" à 5 semaines et que j'ai pu bénéficier de plages de repos significatives, notamment après mon 600. Donc pas de saturation mais au contraire, une impression d'avoir levé le pied et l'esprit libre. Impression surlignée lors d'un séjour oxygénant en Auvergne permettant d'augmenter mon quotat de kilomètres Route et d'inaugurer mon 34 en montagne (j'en reparlerai...). J'ai effectué une répétition d'une semaine complète d'activités avec des allers-retours Gesvres-Arçonnay. Au cours de celle-ci, j'ai pu découvrir que cela ne servait à rien de me forcer à pousser les pulsations (rester en smooth !), que seul comptait l'enchaînement. A méditer pour juillet...
Les activités d'hiver sont en sourdine, ne venant dans le jeu qu'à titre de remplacement (XC contre End à cause de chemins trempés...). A noter, la persistance d'une petite douleur au tendon d'achille gauche, séquelle du BRM. Notons aussi la baisse sensible de l'indice de Ruffier, tombant à 0,3, comme la courbe de mon poids, chutant à 68,2 kg de moyenne (soit un kilo de perdu et les 66 kg atteints le lendemain du BRM) : autant de signes me confortant dans l'idée que je récolte déjà les fruits de mai...

Juin, entre nuages et fraîcheur...



JUILLET 2010 :


1ère quinzaine de juillet, je devais pratiquer allègrement des aller-retours domicile/boulot. Ce que j'ai fait, en allègeant quelque peu le programme. Un AR en XC, un AR en route et un aller en End, voilà en tout et pour tout. Concilier le travail et l'activité sportive est un challenge qui engendre beaucoup de fatigue, surtout lors du retour. Je pense qu'il faut réfléchir, pour l'année prochaine, à juste un système d'allers. Une virée au petit matin avant d'avoir une trentaine de gosses sur le dos toute la journée, quoi de plus apaisant et de revigorant...
Ensuite, place aux vacances avec un séjour à Etretat et donc un Aller et Retour, en vélo de route soit un peu plus de 200 bornes à chaque fois donc une bonne répétition de l'allure de PBP, confortablement tenue, sans douleur au tendon d'achille gauche mais avec un gros coup de gueule contre les bistrotiers qui pratiquent des prix hallucinants, plus de 7,50 euros pour un douiche-bière-café, soit 49 francs... Sur place, j'ai enchainé, après une journée de repos, une série de quatre jours à 40 kms, bien utile mais sujette à saturation. A garder tout de même !

Juillet est un mois crucial car sans objectif à tenir. Il faut donc continuer à maintenir le psychisme en éveil et lutter contre l'engourdissement qui serait payé très lourdement en Août. Challenge atteint en ce mois, sauf en matière de poids où je suis remonté à 68,7 kg de moyenne malgré 10 jours d'activités et quelques 748 kms. Ben, les vacances ce sont quelques écarts à mon régime de moine, et c'est mieux comme ça ! Sinon, le ruffier a continué de descendre, légèrement, à 0,2. Signe, sans doute, que mon poids de forme, à mon grand âge, se situe vers 68 kg.

Juillet, mois de marées, hautes en bruine et chaud, très chaud, prétentieuse normandie !!!



AOÛT 2010 :


C'est parti pour la Provence dès les premiers jours d'Août avec les vélos dans le cul de la bagnole, Zèbre and Pasta, pour un cours séjour chez François et Géraldine, à Barbentane (près d'Avignon), mon point d'attache depuis des années pour ma visite annuelle au Mont-Ventoux. Cette année, j'y ai battu mon record de montée en 1h48mn19s notamment grâce à mon compact et à ce plateau de 34 qui m'obligea à pédaler fort pour ne point reculer dans les forts pourcentages et qui me donna un rythme supérieur aux autres années. En passant au Chalet Reynard en moins d'une heure 15 minutes, je savais que j'allais péter le record. Hélas, un mistral de zinzin était de la partie et me projetait contre la paroi sur la partie dénudée du mont provençal me freinant allègrement. Sans cela, les 1h45mn étaient dans la poche... Voici deux petites vidéos de ma montée, aux manettes Lilou avec François et sa fille Axelle (6 ans) aux encouragements. La première se situe au pied, là où tout est encore doux, la pente et les petits cafés. La deuxième plante son décor dans les plus forts pourcentages, dans le secteur forestier, 10 kms à 10% de moyenne :





Et puis, une petite photo de mon pote François et moi au sommet du Mont-chauve, ça me fait marrer, comme ça, devinez pourquoi !

Puis, après trois jours provençaux, direction l'Ariège et ses cols pyrénéens. La vache, la transition est terrible : là où la Provence resplendit, le pays ariègeois vit dans le recul. Un gîte bas du plafond, digne d'une retraite, les villages suintant la pauvreté, Lilou n'est pas à la fête... Moi, je chevauche mon zèbre à travers la montagne avec un col au programme pendant 3 jours : Col de Port (1249m), Port de Lers (1577m), Port de Pailhères (2001m) puis une longue sortie, en fait une étape de la traversée des Pyrénées (Méditerranée-Atlantique) que j'avais concoctée il y a quelques années (j'avais déjà realisé 2 étapes en 2006, voilà la 3ème... sur 6 !). 105 bornes et trois cols au programme pour 5h30 de vélo : Col d'Agnès (1570m), col de latrape (1120m) et col de la Core (1395m). Tous les jours, je me suis senti mieux, digérant le Ventoux petit à petit. Pour l'année prochaine, retenir une ascension beaucoup moins grevante du géant de provence, voir une annulation pour une sortie dans les Alpilles, car le plaisir dans les ascensions n'était pas très haut et la haute montagne, ce n'est qu'une fois par an ! Bon enchainement des 4 jours (eh oui, 4...) malgré une fringale monumentale dans la Core, résultat d'une mauvaise gestion de l'alimentation (le casse-dale, c'est après 3h, pas après 5h30 !)



Puis retour à la maison à la mi-août pour une petite semaine de pratiques diversifiée : 8 kms de run, 30 kms d'Enduro et 8 kms de Nordic Walking. Plus une petite sortie route la semaine d'après en guise de vérification du matos à deux jours du grand Rendez-vous. Place à l'Aventure...

Ce mois d'août fût celui du record en kilométrage (1377 km) et en temps (69h20mn), ce qui est normal eu égard au BRM de 1000 bornes. Reste un poids qui poursuit sa remontée (69,1 kg) et un ruffier en augmentation (0,8), ce qui reste bon puisqu'égal à celui de mai. Comment expliquer ces accroissements ? La fatigue des trajets en bagnole, le Ventoux sont à mettre en avant en guise d'éclaircissement pour les tests physiques. Pour ce qui est de la remontée à la pesée, Chez François, c'est aussi dur à table que sur les pentes du Ventoux, et puis pendant les vacances, il y a toujours un bout de saucisson, un fromage du pays qui traine. Allez, tout ça n'est pas bien grave !! Et à renouveler dans les moindres détails l'an prochain.

Août, entre bleu d'azur et verts paturâges..


SEPTEMBRE 2010 :


Hors de question de se démobiliser après le BRM 1000. Une semaine plus tard, j'étais huché sur mon Zesty, m'avalant quelques 66 kms en 3h30mn sur les chemins des Vallons Mayennais. Et il en fût ainsi tous les dimanches de ce mois de septembre, une grosse rando VTT dans les dents : le Roc suzannais, la Diable d'Ecouves, la Gamelle Trophy, la Transcoëvrons avec un pic à Ste Suzanne : 77 kms en 4h55mn. Un peu déçu de n'avoir su remplir mon objectif de distance, aller au-delà des 90 bornes. Responsable, des trous de condition physique dus à une fatigue prégnante et surtout des sentes plus ou moins humides grevant les moyennes. Au fur et à mesure des randos, j'ai du mettre en place un système de correspondance entre les moyennes obtenues en cours de route et le choix des distances à parcourir. A chaque fois, j'ai du me résoudre à opter pour un circuit inférieur à celui prévu au départ. Le BRM me courrait tout de même sur le haricot... En semaine, après avoir commencé à enfourcher mon Décath et mon Pasta pour des sorties correspondant à leur catégories, je me suis vite rendu compte d'un manque d'envie donc durant cette période aux exigeantes randos, les VTT se doivent de rester pendus au crochet. J'ai aussi retiré un jour de travail, le mardi, pour bien récupérer du dimanche. Septembre fût donc celui de l'adaptation... Quand je regarde mon tableau récapitulatif des sensations de ce mois, un mot revient souvent : moyen. Tout fût moyen mais quoi de plus normal que de subir des conséquences d'un BRM 1000, qui n'a rien d'innocent. D'autant plus que j'ai pris la décision d'en récupérer activement. Il était, pour moi, hors de question de me foutre dans le canapé et d'attendre... J'ai préféré poursuivre mon activité, en smooth la semaine. Là où je me suis sans doute trompé, c'est dans le rythme des randos, trop haut, trop fatiguant... Si je me penche sur les chiffres du ruffier, j'obtiens -0,3 de moyenne, soit le meilleur résultat de l'année : 52 au repos (45 au réveil), 85 après 25 pompes, 60 après 1 mn. J'ai dans la tête un parallèle avec ma bagnole, qui, au sortir des deux traversées de la France par les petits patelins, restait très basse en consommation, même sur les petits trajets. Pour mon corps, il y eût même évolution : basse consommation de puls donc bonne récupération. Mon poids a suivi la même tendance en baissant significativement à 68,5kg de moyenne. Nickel !
PS : comme je ne peux pas me refaire, un gros coup de gueule contre cette engeance, qui, parce qu'elle a versé 5 euros d'engagement, se comporte en "client" vis-à-vis des bénévoles qui passent au minimum leur dimanche à nous servir lors des ravitos. Messieurs, un p'tit bonjour, un merci et un au revoir, s'il vous plait...



OCTOBRE 2010 :

Octobre doit être considéré comme la queue de la comète Septembre. Continuer de récupérer activement de ce BRM 1000 tout en préparant l'hivernage en mettant un dernier coup de collier avec mes instruments préférés, un clin d'oeil d'au revoir au Kuota, Zesty et autre Pasta avant le clou, et retour de grâce pour le XC, le NW, le Run... Revue d'effectif donc avec chaque sortie dédiée à chaque activité de l'année, un feu d'artifice en quelque sorte. A noter la découverte du spot de descente de St Léo, d'abord à pied lors d'une séance de ReP, nouvelle activité à mon actif dont je vous reparlerai dans la rubrique "Mes outils" puis au guidon de mon Pasta avec en bout de sortie de vraies sensations de descente, des sauts qui me paraissaient impossibles effectués, bref un vrai bonheur. Enfin, dans la pratique XC, accueil d'une nouvelle monture, le LTD Pro Team de chez Cube, une véritable bombe en livrée noire et rouge qui remplace mon Décath' arrivé en bout de course, lequel prendra une retraite méritée en tant que vélo "anti-bagnole", pour aller chercher les croissants ou aller au boulot (car je déménage début janvier, à huit kms du taf...

Voilà, un mois raccourci à trois semaines pour en finir avec cette récup' et repartir du bon pied après une semaine de repos complet...




NOVEMBRE 2010 :

Eh ben voilà, la longue ligne droite qui mène au départ de Paris Brest Paris, Gymnase de droits de l'Homme à St Quentin en Yvelines, le dimanche 21 Août 2011, a été entamée ce mois-ci, dans les sentes humides et fournies en feuilles mortes. C'est là, c'est maintenant qu'il faut remettre le pied à l'étrier, refaire fonctionner clairement les échanges coeur-poumons pour être capable d'enchaîner les 4 journées aoûtiennes dans un état physique acceptable. C'est là qu'il faut modeler en se crachant dans les pognes car les séances Puls (rythme cardiaque entre 140 et 150) et Cardio (coeur entre 150 et 160) ont été désertées depuis la fin mai. J'ai donc 7 mois pour sculpter cette condition physique qui me servira à affronter le démentiel déni de repos qu'est le PBP... C'est donc la fleur au fusil et fier de ce que j'ai accompli durant cette année 2010 que j'ai entamé cette seconde préparation. Et la première course me met direct dans le bain : la machine renacle, fulmine, hoquette... Je note sur mon tableau de bord : "Y a du boulot !" Malgré les précautions prises pour réussir une récup' active, mon vieux moteur a froid au cul, mes sensations immédiates me le disent. Un peu moins les chiffres, puisque qu'aussi bien sur le plan des tests physiques que sur celui des performances chronométriques sur le terrain, je me situe au niveau du mois d'Avril dernier. Voilà qui est rassurant et qui empêche ma vieille tête de trop me triturer. Je prends un plaisir du diable à chevaucher mon Cube (mon nouveau vélo de XC), qui file et se faufile dru. A chaque fois, j'ai défonçé, et de loin, mes records du Décath', ce qui est à relativiser, vu l'énorme différence de qualité qui sépare mes deux bestiaux... Que dire de plus sinon que mon année 2010 prépa 1 a servi de fondations pour 2011 prépa 2 et que le socle est solide... Et que je mène un combat acharné pour ne pas trop grossir et rester dans les 69 kg mais à deux séances par semaine, la lutte n'est pas simple et les journées d'inactivité pèsent lourd...


DECEMBRE 2010 :

Vlà la Normandie en mode nordique, blanche et froide, patinant allègrement en alternanat couches de neige et verglas... Pas le choix, ma vieille tête ne veut pas de sorties VTT sur pareil terrain fuyant, sournois et fourbe et s'arrange pour m'assaillir de sensations et d'images brûlantes de réalisme de ma chute de l'hiver dernier... Alors, j'ai mis le Cube sur l'home-Trainer pour les trois séances prévues : cardio, puls et smooth. Et j'ai fait phosphorer mon imagination pour rendre ces sessions moins rébarbatives. Résultat, j'ai pris mon pied, suant, transpirant, content de la qualité de ces rendez-vous et confiant sur la réalité de leurs bénéfices, beaucoup plus, selon moi, certaine que celle de sorties avec le trouillomètre à zéro et le plaisir au même indice. Je dirai même plus (en duponant), c'est une idée à retenir pour les années à venir (Non, non, je n'ai pas l'intention de recommencer PBP après 2011, non, non... Juste préparer d'autres objectifs...) pour cette période ! Pour le reste, j'ai couru et marché de la meilleure façon qui soit à cette période, cherchant à rester correctement dans les limites cardiaques qui sied à mes trois types d'entrainement : cardio, puls & smooth. En décembre, je suis sorti 7 fois pour un total de 40 kms en à peu près 8 heures d'efforts. Le pauvre kilométrage s'explique par mon assiduité à l'home trainer (-70 kms). J'ai réussi à stabiliser mon poids à tout juste 70 kg et mes tests physiques se situent à la même hauteur que ceux de février dernier. Bref, un bon mois de prépa réussi malgré la neige...

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